CONFIANCE n. f.
Certitude que l’on éprouve de se voir aider
dans ses entreprises par un ou des individus auxquels on a fait part de
ses espérances. Assurance de voir se réaliser ses présomptions. « Avoir
confiance en ses amis. « Être confiant en l’avenir ».
La confiance est un sentiment indispensable lorsque l’on veut réussir
dans une entreprise. Elle stimule et donne de la force et de l’énergie,
alors que la défiance annihile tous les efforts. Manquer de confiance,
c’est douter de tout et ne produire que du travail stérile ; c’est
aller vers l’inconnu et être incapable de se déterminer un but. L’homme
doit être confiant en lui-même, mais il faut qu’il sache discerner ses
faux et ses vrais amis lorsqu’il doit placer sa confiance en d’autres
individus. Accorder sa confiance à quelqu’un, c’est lui abandonner un
peu de soi-même et par conséquent, il convient d’être certain de la
probité et de l’affection de celui à qui on donne cette marque
d’amitié. Il y a tellement d’intrigants et de filous qui cherchent à
capter la confiance des autres pour s’en servir au mieux de leurs
intérêts particuliers, que l’on hésite aujourd’hui à se confier à
autrui.
Pourtant, il est encore des hommes dignes de confiance, et si tous les
politicaillons ont spéculé sur l’aveuglement des masses qui avaient
placé en eux toutes leurs espérances, il nous reste assez de confiance
pour présumer que l’avenir sera meilleur que le passé et que chaque
heure qui s’écoule nous approche de la libération. Nous avons
confiance, et c’est cette confiance qui nous stimule dans notre de
désir de poursuivre la lutte, malgré les embûches qui se dressent sur
notre route.