DÉCOUVERTE
n. f.
Action de découvrir ; de trouver une chose qui était ignorée, inconnue.
Parvenir à percer l’obscurité de certains sujets. La découverte d’un
pays, d’une mine. Une découverte scientifique. L’Amérique fut
découverte en 1492 par le Gênois Christophe Colomb. Lorsqu’il décida de
traverser l’Atlantique dans la direction de l’Ouest pour aborder aux
rivages inconnus, de l’Inde, Christophe Colomb fut accueilli par la
moquerie générale ; avec une pauvre flottille composée seulement de
trois grandes barques, il partit pourtant le 3 août 1492 et, quelques
mois plus tard, l’Amérique était découverte.
C’est aux découvertes successives de la science que nous devons le
progrès. La nature indifférente possède en son sein des richesses
incalculables, mais il faut que le génie humain les découvre ; ce n’est
qu’à force de travail et de recherche que l’on arrive à percer ses
secrets. La conquête de l’air, la T.S.F., autant de découvertes qui
devraient être utiles à l’évolution de l’humanité, mais qui, hélas,
sont bien souvent mises au service de la mort, et non de la vie. Les
nombreuses découvertes qui ont illustré 1a fin du dix-neuvième et le
vingtième siècle devraient permettre aux hommes de vivre libres et
heureux. Mais les hommes se déchirent entre eux et passent leur temps à
s’entre-tuer au lieu de s’unir et de s’aimer. Malgré l’ambition d’une
fraction de l’humanité, qui profite en ce moment de la presque totalité
des découvertes, le temps travaille à la régénération du monde, et
l’heure est proche où les découvertes ne seront pas exploitées au
bénéfice d’une portion, mais de l’humanité tout entière.